Bâtiment / Coffrage escalier
Coffrage escalier tournant coulé sur place version complète imprimable PDF
 
Rédaction : Delley Johann / étudiant ETC 3
Date : 16 décembre 2012


Introduction
Dans la construction d’un ouvrage à plusieurs étages, il y a un élément qui revient en permanence : l’escalier. Il est un élément important de la construction qui peut se voir sous des formes diverses. Bois, métal, béton ou encore mixte, la matière de l’escalier dépendra de l’esthétique voulue, de ses performances et de ses caractéristiques.
Dans ce rapport je travaillerai les escaliers en béton. Le béton possède des caractéristiques intéressantes : isolant acoustique, il est également anti-feu.

On utilise régulièrement deux façons de procéder. Soit par escalier préfabriqué, soit par escalier coulé en place.  Les deux systèmes possèdent leurs avantages et leurs inconvénients, mais sur ce rapport, je me pencherai sur un système mis au point et breveté par une entreprise yverdonnoise pour le coffrage des escaliers coulés en place.

Le coffrage d’escalier tournant coulé en place :Traditionnellement, le coffrage d’escalier tournant ou hélicoïdal se fait en coffrant la paillasse avec des planches de bois posées sur des poutrelles bois qui sont soutenues par des étais métalliques et enduites de plâtre afin d’obtenir une surface lisse. Cet étayage encombre l’escalier inférieur et diminue l’accès à l’étage. Il est toujours très difficile de monter un escalier lorsqu’il est coffré et que l’on a du matériel plein les bras.

Coffrer un escalier tournant en traditionnel n’ait pas évident. Il faut du temps, de l’habileté et une certaine expérience afin d’être rentable. C’est pourquoi l’entreprise Cari-Systèmes s’est penchée sur ce point pour trouver une variante afin de gagner du temps sur le coffrage d’escalier tournant coulé en place. Elle a trouvé un système simple, rapide et qui plus est, réutilisable. Ses ouvriers ont été formés avec ce système, ce qui garantit un rendement et de ce fait une rentabilité.

Marche à suivre :
1 . Le traçage consiste à représenter contre les murs le profil de l’escalier afin de pouvoir définir la forme de la paillasse. Dans le cas où l’escalier se trouve dans un vide sans mur périphérique ou central, il aura lieu de monter des parois en bois pour permettre le traçage et la fixation des supports.

2. Sitôt le traçage terminé, les supports latéraux sont fixés contre le mur périphérique ou contre la paroi de bois en suivant la ligne tracée de la paillasse.

3. Après la pose des supports de part et d’autre, on pose des barres coulissantes ajustables à la largeur de l’escalier.

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