Travaux spéciaux / Fondation LC
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Rédaction : Da Costa Jorge / Ecole technique de la construction 3ème année
Date : janvier 2016
   
Construction de massifs de fondations pour lignes de contacts CFF

Tronçon ferroviaire ST-Ursanne - Courgenay
CFF logo
 

Introduction

La succursale de l’entreprise De Luca SA, située à Moutier participe habituellement aux projets ferroviaires. Elle a débuté un chantier pour les CFF dans le canton du Jura. Plus concrètement, un tronçon depuis St. Ursanne à Courgenay. 

Les travaux sur les voies ferrées sont en général très compliqués, principalement à cause de  strictes normes de sécurité, des restrictions d’horaires et de la difficulté de trouver des ouvriers avec les formations nécessaires pour ce type de travaux.

Il y a eu un type unique de fondation pour les massifs d’ancrage à construire : l’A2, avec une profondeur de 2.20 m. Par contre, pour les fondations des mâts, il y avait trois types : DP 0, DP 1, DP 2, avec une profondeur variable de 2.10 m à 2.60 m selon le type de terrain.

L’horaire de travail était de 22h00 à 04h30.

Les travaux commençaient avec l’implantation des fondations, suivis de l’intervention de la pelle rail route. Ensuite, après l’excavation, la pose   du coffrage (fournis directement par les CFF), le bétonnage et talochage.

CFF ligne contact

Un détail technique remarquable est l’utilisation de cages en treillis avec géotextile pour éviter que la terre ne se mélange pas au béton. Les coffrages avaient aussi une
particularité : ils étaient suspendus au-dessus des fondations pour les  massifs, avec des tubes en acier attachés par des brides et calés sur les carrelets afin d’assurer leur position pendant le bétonnage et éviter qu’ils bougent. 

Le temps nécessaire pour couler le béton de chaque fondation était d’environ 20 minutes, en utilisant une pelle 2.5 tonnes sur chenilles pour prendre le béton depuis les wagons.  

Il n’y avait pas droit à l’erreur ni à l’oubli, car tout le matériel nécessaire devait être transporté depuis la place de stockage jusqu’au lieu d’utilisation par les six wagons des CFF que nous avions à disposition, et il n’y avait pas la possibilité de retourner en arrière une fois sur place. La planification était donc un élément clé. 

 

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